J’ai perdu mon mari, l’amour de ma vie, le père de ma fille de 20 ans, mon soutien depuis 43 ans.
Tu es décédé trop tôt, à 58 ans, d’un cancer fulgurant que les médecins ne connaissent pas encore. Tu étais un battant, tu étais fort physiquement et mentalement. Tu étais ma vie, j’ai perdu la moitié de ma vie en te perdant. Je sais que tu m’aurais dit de continuer et que tout irait bien, de ne pas pleurer comme je le fais si souvent, mais de continuer ma route. J’essaie de suivre ce conseil mais je n’y arrive pas pour l’instant. Les gens me disent qu’avec le temps j’aurai moins de chagrin mais sois certain que je ne t’oublierai jamais. Tu étais mon premier et seul amour. Michel je te souhaite un beau voyage et on se reverra. Comme dans la chanson de Françoise Hardy : « Même s’il me faut lâcher ta main sans pouvoir te dire à demain, rien ne défera jamais nos liens ».
Au revoir mon Michel d’amour.
Fanfan
Saint-Rémi (Québec)