Pour tout ceux qui sont restés sur le quai, billet en main
Que l'on connaisse l'horaire du départ ou pas
Tel un train qui fracasse et passe trop vite
Ou comme une lente attente
Départ, absence, silence.
L'impression de les voir à nouveau, tourner le coin de la rue, ou entrouvrir la porte à l'heure prévue
Croire entendre le son de leur voix, les intonations si familières
Ils n'y sont plus, partis vers un lieu trop lointain ou si proche qu'on peut encore sentir leur présence
Les voir dans nos rêves encore.
L'abandon...
Si cruel et horrifiant
Telle une lame nous transperce le coeur
L'impression de tomber dans un grand vide, sans jamais toucher le sol.
Sophie
Waterloo (Québec)