Un jour la tempête s'est levée
La pluie a commencé à tomber
L'orage s'en est mêlé
Et toi Ariane tu as paniqué
Tu t'es vite assise pour te mettre à pleurer
Tu avais peur, tu as paniqué
Alors tu ne savais plus où aller
Tu es sortie, tu t'es sauvée
En ne cessant de pleurer
Tu n'aimais pas la vie
Alors tu as fait cette énorme gaffe
Tu t'es suicidée
Devant un train elle s'est jetée
Et plus loin sa tête on a retrouvée
Je te revois encore rire
Je te revois encore sourire
Et je t'entends encore dire :
« Maman j'ai cessé de souffrir »
Chère petite Ariane de mon cœur, avant je ne te comprenais pas, je me demandais pourquoi t'avais fait ça, mais aujourd'hui je te comprends parce que moi aussi je la vis ta pauvre vie et je comprends.
Mais Ariane, peux-tu m'aider à surmonter ce que toi tu n'as pas été capable d'endurer et, en échange, je ferai ce que tu m'as demandé : je ne garderai que des bons souvenir de notre amitié.
Tu me manques tellement. xxxxx
Christine xxx
St-Hyacinthe (Québec)