Tonton,
Tu as choisi de quitter la vie le 14 février dernier, nous laissant seuls avec nos questions sans réponses et nos regrets. La lettre que tu nous as laissée demande pardon, mais c’est à toi de nous pardonner d’avoir vécu à tes côtés sans avoir su t’aider.
Tu étais un homme solitaire, effacé sans doute, peu enclin à la plainte, travailleur. Tu as fait le choix de partir pour mettre fin à une souffrance que nous n’avions pas vue.
Pardonne-moi d’avoir été une si mauvaise nièce, toi qui n’avais pas d’enfant, j’aurais dû comprendre ce que je représentais pour toi, j’aurai dû avoir les mots, le geste, quelque chose... Je me sens tellement impuissante, tellement coupable d’être passée à côté de ta douleur.
Je respecte ton choix mais la vie est dure sans toi.
Ta nièce.
Hélène
(France)