Tu seras mort tout à fait,
Le jour où je ne penserai plus à toi ;
Et ce jour-là, crois-moi,
N'arrivera jamais.
Tu n'es pas mort,
Tu es là, tout à côté de moi,
Je t'entends, je te vois,
Sans aucun effort.
Tu t'en es allé plus loin,
Avec un morceau de mon cœur,
Tous les jours j'en pleure,
Ça fait un mal de chien.
Tu seras mort tout à fait,
Le jour où je ne penserai plus à toi,
Et ce jour-là, crois-moi,
N'arrivera jamais.
Pour Sylvain, mon fils.
Françoise
Pommerit-Jaudy (France)