Bonjour à vous tous. Je viens de parcourir pendant une heure le site La Gentiane et tous les témoignages. Je ne pensais pas que tant de monde pouvait souffrir... on croit qu'on est les seuls. Comment les aider ?? J'ai malheureusement moi aussi une histoire à vous raconter. Aujourd'hui cela fait juste trois ans que mon fils unique de 19 ans, mon Nicolas John, s'est électrocuté, ici en Afrique, où nous avions décidé d'emménager pour avoir une vie plus saine qu'en Belgique. Il y aura été heureux pendant deux ans, mon bébé.
Je suis tellement fière de lui, de sa gentillesse envers tous, Africains comme Européens, il y était aimé par tous ; de l'aide qu'il m'a apportée pour faire le travail que je devais faire ici ; pour m'avoir remontée tant de fois le moral, consolée quand j'avais le blues. Qu'il me manque ! Sa présence physique me manque, ses câlins, ses petits mots doux, son amour, son humour.
Bien entourée, je suis parvenue à remonter petit à petit la pente qui vous fait descendre « aux enfers » après la mort inacceptable d'un enfant. Je ne l'accepte toujours pas, je suis résignée. Mais j'ai eu un immense bonheur, quelques mois après sa mort, je suis parvenue grâce à une médium à entrer en communication avec mon amour. C'était un miracle, qui s'est renouvelé jusqu'à ce jour.
Il m'a redonné confiance, m'a aidée, conseillée, guidée, protégée et poussée à écrire un livre qui relate toutes ces communications, « Lettres de mon Fils... en direct de l'Au-delà », aux Éditions MIchel Orion. Un vrai miracle de rapidité, il sortira en octobre après seulement trois mois de recherche d'éditeurs, corrections, etc. Il faut des mois voire des années généralement... mais Nicolas est là !
J'aimerais tellement qu'il vous apporte ce qu'il m'a apporté à moi, bonheur, sérénité, paix... et beaucoup d'amour à partager. Une autre vie ! Il me prouve et me redit à chaque fois qu'il est heureux là-haut avec tous les gens que j'aime et qui m'ont quittée, qu'il a beaucoup de choses à accomplir pour « monter », que mes prières l'aident « à grandir, à s'élever » dans l'Au-delà et que mes pleurs lui donnent beaucoup de peine.
Il est chaque jour, chaque instant, près de moi. Je lui parle tout le temps, je parle de lui tout le temps. Je ne veux pas qu'on l'oublie, personne d'ailleurs ne l'oublie ! Je l'aime tant mon fils et je sais qu'il m'aime et qu'il est fier de sa maman comme je suis fière de lui.
Je voudrais tant vous donner beaucoup de courage à vous tous et toutes... bien des choses.
Nicole D.
Afrique de l'Ouest