Voilà maintenant six longues années que tu es parti rejoindre ton papy. Mais as-tu pensé à nous, tes parents ? Oui je crois, car lorsque tu as senti que tu t'en allais, tu as posé ta main sur mon visage et tu l'as caressé, à la fois doucement et en appuyant de toutes les forces qui te restaient, pour me remercier d'être là, à côté de toi, et pour me dire adieu. Jamais je n'oublierai ce geste, tu étais encore conscient et pourtant tu nous as quittés une heure après. Toutes les personnes qui te connaissaient sont venues avant que tu ne ferme les yeux. Il y en a même qui sont venus de Corse pour te dire combien ils t'aimaient. Cette Corse que tu aimais tant et pourtant tu n'étais pas Corse mais elle, elle t'avait adopté... D'ailleurs, sur ta tombe, il y a une plaque en marbre blanc avec un poème écrit par tes amis de Porto-Vecchio.
Tu es mort de cette maudite maladie qu'est la leucémie, tu l'as su après une prise de sang. Tu avais à peine 20 ans et tu es décédé cinq ans plus tard. Tu as lutté jusqu'au bout, croyant et disant que tu allais la vaincre. Et c'est elle qui a gagné...
Tu étais un mélange de Mike Brant et du Rebelle. Chaque fois que je te voyais, je t'admirais et je te disais : « Comme tu es beau mon fils ! » Tu avais le même grain de beauté que Marilyn Monroe. Tu es mort le 7 août et elle, le 5 août. Finalement, vous aviez quelque chose en commun : le mois de votre décès...
En ce mois de fête, il fallait que je te dise que pendant toutes ces années, pas une seule seconde n'est passée sans que je ne pense à toi, Jean-Michel. Tu me manques tant, mon fils. Garde-moi une place à côté de toi. Si de là-haut tu nous vois et nous entends, prie pour nous tous, car nous en avons bien besoin...
JE T AIME...
Ta Maman
Mimosas
Marseille (France)