Te voilà parti pour l'autre monde où Dieu en personne devait t'attendre les bras tous grands ouverts pour accueillir son jeune fils de 4 mois. Mon beau Thomas. Tu as tellement été attendu par moi, ta mère, par ton père, tes grands-parents, tes oncles et tantes, enfin tous les gens qui me connaissaient savaient que ta venue était attendue. Il a bien fallut apprendre que tu étais atteint d'une maladie incurable. Nous avons eu quelques semaines pour apprivoiser le fait que jamais tu n'allais être grand, que jamais non plus tu n'allais m'appeler Maman. C'est difficile de te perdre. Ma vie tournait autour de la tienne. Mes journées et mes nuits étaient réglées en fonction de tes besoins de tes envies. C'est dur de réapprendre à vivre sans toi.
Je n'avais jamais vu quelqu'un avec un regard comme le tien. Tes yeux nous regardaient avec une telle profondeur, tu savais lire en nous. En fait, ce que je crois, c'est que tu es un ange qui a commencé à faire son travail tout de suite en arrivant sur Terre. Tu étais prisonnier de ton corps car il ne pouvait bouger d'aucune façon, mais tes yeux nous disaient tout de toi.
Tu seras à jamais mon ange, mon amour, une partie de moi qui est déjà rendue dans l'au-delà. Je t'aime Thomas.
Ta maman Josée.
Josée Panneton
Montréal (Québec)