Je voudrais écrire quelques lignes pour parler de ma sœur. C'était une très belle fille ; blonde aux yeux vert, gentille et souriante. Voulant toujours aider son prochain, aimant la nature, les animaux, préservant sa famille. Elle s'est fait enlever la vie. Elle était sur une moto avec son copain et un automobiliste qui avait bu les a heurtés de pleins fouet. Ma sœur est restée 10 jours dans le coma, elle avait une traumatisme crânien et une blessure au genou. Les médecins nous disaient qu'elle était entre la vie et la mort. Elle s'est réveillée le 7e jour de coma en disant « Maman » ; elle restait semi-consciente, ne régissant à rien.
Son traumatisme crânien ayant disparu, ils ont décidé de l'opérer de son genou. L'opération s'est bien passée et les médecins nous ont certifié qu'elle ne risquait plus rien. Elle était sauvée. Et dans la nuit du 22 juillet 1989 à 3 heures du matin on nous annonçait sa mort. Mon oncle m'a appris sa mort en disant : « Marie-Laure est morte ».
Je m'en souviens comme si c'était hier et la souffrance est la même. Je ne pouvais pas le croire et lorsque j'ai vu ma mère assise dans le salon à pleurer son enfant, je l'ai appelée en lui disant : « Je suis là maman ». Nous nous sommes serrées dans les bras en hurlant notre douleur.
Et aujourd'hui, ce soir, un soir, je pense à elle, à toi Marie-Laure, à tout ce que tu m'as apportée et ce que tu m'apportes encore aujourd'hui. Je t'aime fort ma puce.
Il est bon d'ajouter à ces quelques lignes une morale qui devrait être appliquée par nous tous et combattre pour qu'elle soit appliquée : « Il faut choisir entre boire ou conduire ».
Vicky
Villerupt (France)