En 1993, j'ai perdu mon frère, il s'est rendu à son travail et une demi-heure plus tard il décédait d'un arrêt cardiaque. Ce fut un choc horrible mais je n'étais pas au bout de ma peine car en 1994, décédait ma belle-mère d'un cancer du pancréas en décembre. Puis en octobre 1995, comme si cela ne suffisait pas à ma peine, ma maman décédait à son tour en faisant une chute d'escalier et là, le 29 Juillet, mon père se suicidait en se jetant dans un puits. Mais franchement qu'ai-je fait au bon Dieu ? Alors j'ai connu la descente aux enfers et puis, petit à petit, avec l'aide d'une psychothérapeute, je reprends doucement, étape par étape, goût à la vie et ce n'est pas chose facile, surtout lorsque l'on a très peu de famille à qui se confier comme moi.
Voilà, je voulais apporter mon témoignage en disant de ne pas se morfondre, ne pas désespérer car, petit à petit comme l'oiseau fait son nid, nous êtres humains, une fois la douleur passée, on refait surface doucement mais sûrement.
Françoise
Toul (France)
En 1993, j'ai perdu mon frère...